L’apéro en rose

Pour faire une pause terrasse ou pique-nique en cette année électorale complètement folle, la couleur la plus en vogue du moment s’impose et elle n’a rien à voir avec le parti de Jean Jaurès. Notre sélection de 7 péchés rosés.

Benoist Simmat

Blanches Terres rosé
Yann Alexandre

S’il fallait retenir un seul de ces « vignerons » (artisans champenois élaborant leurs propres breuvages avec leurs raisins maison), voici alors un premier cru tout en douceur, avec une fine bouche framboise, une salve épicée légère en finale, une pointe de cendre, du plaisir à l’état brut. À sortir entre deux blockbusters au coucher du soleil sur une purée d’avocat pimentée.

Le + bling-bling : un 92 % de chardonnay en premier cru d’un seul lot.
32 € (domaine).

Les bulles des Demoiselles
Château des Demoiselles

Oh, l’ovni que voici ! Un mousseux 100 % assumé, 100 % sans sucre (ou presque), 100 % léger (mais pas trop), prêt à débarquer dès les premières chaleurs sur votre transat, votre ponton, votre apéro improvisé. Une belle flanquée de bulles qui ne se prennent pas au sérieux et c’est aussi cela qui fait du bien. À réserver aux bouchées hypersalées et épicées.

Le + bling-bling : son capuchon argenté massif tranchant avec la robe saumon.
Environ 10 € (sites).

Rosé sauvage
Piper-Heidsieck

Il est certain que vous allez devoir apprivoiser ce breuvage vineux, oxydatif et dense, avant d’en tirer le meilleur : si vous aérez, voire carafez l’animal, ses tanins mûrs, son jus de groseille, de framboise ou de cerise (selon les ressentis) répondront alors présents à l’appel. À tenir au frais au cas où le grand Schtroumpf se présenterait et à servir sur de belles volailles.

Le + bling-bling : une étiquette faisant réellement sextoy.
42 € (cavistes sélectionnés).

Rosé – édition limitée
Nicolas Feuillatte

Nous connaissons bien l’excellent travail de cette coopérative innovante, qui s’installe définitivement dans le paysage des grandes marques. Banco avec cette cuvée 2017 rhabillée pour l’été et dont l’assemblage (pinot noir-chardonnay-meunier) offre un incontestable peps à ce breuvage cuivré qu’il convient de savourer les yeux dans l’eau.

Le + bling-bling : son habillage dopé mélanine parle de lui-même.
31 € (cavistes).

Le rosé
G. H. Mumm

Cette nouveauté 2017 souligne la tendance innovante de l’ancestrale maison et ambitionne de vous faire décoller les papilles : à condition de le boire dans un verre glacé (mais sans glaçon), vous sentirez éclore un jus dense d’agrumes frais et de fruits rouges fraîchement cueillis. À servir à la régalade comme premier breuvage d’apéritif, bien avant le coucher du soleil.

Le + bling-bling : une nouvelle bouteille transparente très osée.
40 € (bars et restaurants).

Diamant rosé
Vranken

Ce très grand classique du mégalodon champenois nous a franchement fait tomber de notre tabouret de bar : jus tranchant et saveur aiguisée, extraction parfaite des parfums pour une palette d’arômes persistants (fraises des bois, oranges confites, fruits noirs, notes fumées…). À associer au meilleur des terroirs marins : demi-homard grillé sur son jus et herbes fraîches.

Le + bling-bling : sa robe d’ambre et ses facettes taillées, of course !
55 € (cavistes spécialisés).

Rosé Majeur
Ayala

Dans l’univers des champagnes racés et vineux, le rosé non millésimé de la maison Ayala se distingue par des qualités ancestrales : élégance et persistance des saveurs (petits fruits rouges, poivre blanc), matière légère et dense, de la discrétion chic avant tout pour cette cuvée décidément so british. Pour accompagner en majesté un saumon fumé gravlax.

Le + bling-bling : s’appeler « majeur », quand même tout un programme.

35 à 40 € (cavistes).

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