Retour aux sources

Posées au cœur des vignes et cultivant un art de vivre « à la française », Les Sources de Caudalie viennent de rejoindre le cercle très fermé des palaces bordelais. Hôtellerie raffinée, expertise Spa, grand cru à visiter et table doublement étoilée, l’écosystème de charme, piloté par Alice et Jérôme Tourbier, est une destination week-end à part entière.

 

Laurence Gounel

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Nicolas Masse, deux étoiles ancrées dans le terroir

Passé par la Cabro d’Or, la Villa Belrose et le Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz où il décroche une première étoile, ce chef débarque en 2009 avec des ambitions pour la table gastronomique La Grand’Vigne. « J’avais du mal à concevoir qu’un tel établissement, aussi précurseur dans sa démarche, ne soit pas récompensé aussi pour sa table. Elle se devait d’être à la hauteur du reste. » Aussitôt dit aussitôt fait, la première distinction tombe six mois après, et la seconde arrive en 2015. « Cette maison avait tout le potentiel pour raconter une belle histoire. Nous sommes au cœur des vignes et le respect qu’il y a ici pour l’environnement, la pierre, la terre et le bois devait se traduire par une assiette encore plus en phase avec l’identité des lieux. »

Alice et Jérôme entendent la détermination du chef et lui donnent carte blanche pour aller vers une cuisine davantage portée sur la terre et la vigne. Nous sommes sur la terre des Graves, une terre riche qui confère à tout ce qui pousse une note fumée : autant en profiter. Il y a trois ans, c’est le potager qui est venu enrichir la propriété et la créativité du restaurant. Avec des géraniums odorants, douze ou treize variétés de tomates différentes, des pommes-poires, de l’oxalis, des fleurs – beaucoup de fleurs (de concombre, de courgette…). Maintenant, ce sont des cuissons aux sarments de vigne qui rendent hommage au terroir. Ou des clins d’œil au patrimoine culinaire local, comme lorsque le chef revisite les « pommes de terre des vendangeurs », un plat au départ très familial – pommes de terre et lard – qu’il anoblit avec de la truffe.

Plus conviviale et généreuse, La Table du Lavoir, et ses baies vitrées qui viennent éclairer la sublime charpente – réalisée avec les compagnons et exclusivement à partir de douelles du château Lafite Rothschild –, privilégie une cuisine traditionnelle d’Aquitaine. Avec, depuis peu, un semainier au déjeuner et un best : la côte de bœuf, dont on choisit la maturation de 60 ou 90 jours.

Menu à La Grand’Vigne au déjeuner
(samedi et dimanche uniquement) : 95 €.

Menu « Voyage en Aquitaine » : 130 € (5 étapes)
et 170 € (7 étapes).

La Table du Lavoir : menu unique « La Lavandière » en 3 plats, 38 €.

Depuis le début de l’année, le chef propose des cours de cuisine. Tous les samedis matin, deux plats sont cuisinés et dégustés en petit groupe au restaurant gastronomique (190 € par personne, durée du cours : trois heures). Le samedi après-midi, des cours plus thématiques de deux heures sont suivis d’une dégustation au bar à vins baptisé « Rouge » (115 € par personne).

Pour les graines de chef, compter 115 € pour un enfant et 60 € par enfant supplémentaire.

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Cinq choses à faire sur place

S’offrir un soin visage anti-âge Premier Cru, la ligne experte de la maison. Un rituel de cinquante minutes avec des microstimulations pour booster le collagène naturel, avant l’application d’un masque survitaminé et du tout nouveau sérum de la ligne Grand Cru, concentré en actifs.

Aller visiter la cave du château Smith Haut Lafitte familial juste en face… mais surtout, le tonnelier « maison », l’un des derniers de la région. Il fabrique seulement trois à quatre barriques par jour, chacune adaptée au vin qu’elle accueillera pour un résultat sur mesure. Personne ne reste indifférent à l’odeur de pain grillé lorsque l’artisan chauffe ses douelles.

Expérimenter la dégustation de caviar d’Aquitaine au bar du French Paradox. Dans une ambiance de club anglais, le chef vient guider la dégustation de trois variétés, toutes signées Sturia, seule maison à proposer plusieurs affinages : le caviar Osciètre Grand Cru (sensualité et fermeté, pour les plus grands connaisseurs), le caviar Primeur (jeune d’une semaine seulement, plus frais, très croquant et au goût de noisette verte et de crème) et le caviar Grand Chef (avec des œufs de plus gros calibre, très rares et au goût très marqué).

Rejoindre Bordeaux par la Garonne. Partir des Sources de Caudalie à vélo (à disposition) pour pédaler une dizaine de minutes jusqu’au ponton de Cadaujac. On embarque alors sur un petit bateau à moteur, direction Bordeaux en quarante minutes maximum selon les courants. En remontant le fleuve, on observe les cabanes de pêcheurs et les carrelets, on passe devant l’île de la Lande, propriété familiale qui héberge un rarissime taureau africain et, surtout, d’anciennes friches industrielles dans lesquelles le domaine plante ses francs de pieds… Après avoir visité Bordeaux, on rentre facilement en taxi (vingt minutes).

Suivre Julien, coach sportif à disposition, tous les samedis et dimanches matin. Running ou marche rapide à travers les vignes ou la forêt, balades à vélos… On peut même réserver un cours particulier avec ce champion de tennis.

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Quelle chambre ?

Celles fraîchement redécorées dans un esprit de brocante par Alice elle-même dans l’un des bâtiments d’origine : la Maison du Lièvre. En particulier, la spacieuse chambre Le Bontemps, avec une vue sur l’étang et l’île aux Oiseaux, ou la suite sur pilotis aménagée par Delphine Manivet. Pour les amoureux du bassin d’Arcachon, tout près, le bâtiment La Presqu’île n’abrite que des chambres décorées dans un esprit « Cap Ferret ». Lumineuses, elles privilégient les murs en bois blanc, l’accumulation de photos et les imprimés jaune soleil.

Chambres à partir de 216 €.

Les Sources de Caudalie

Smith Haut Lafitte, 33650 Martillac. Tél. : 05 57 83 83 83. sources-caudalie.com

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Les bons plans d’Alice dans les environs…

S’arrêter déjeuner à La Chapelle. Une nouvelle table signée Nicolas Lascombes et inaugurée par le château Guiraud dans une ancienne chapelle. Ambiance grillades (viande de chez Metzger) et feu de cheminée. Stop obligatoire à Bazas, l’un des plus beaux villages de toute la région. La Chapelle, 33210 Sauternes.

Faire le marché de Léognan le samedi matin. On y va à vélo (dix minutes) et l’on y retrouve les producteurs bio de la région. Alice y achète même ses poules vivantes. Très beau village et, au passage, le caviste Magnum y propose une superbe sélection de bordeaux.

Aller pique-niquer dans le parc du château La Louvière (domaine André Lurton). On part avec le panier pique-nique préparé par les cuisines des Sources de Caudalie et l’on récupère sur place les verres à pied et une bouteille du château, tout est prévu ! andrelurton.com

Découvrir les visites et dégustations du château Haut-Bergey… Parce qu’il n’y a pas que les grands crus dans la vie d’un amateur. Deux heures de balade avec le jeune vigneron propriétaire himself, qui a converti ses 40 hectares en bio et propose une cuvée Paul. Excellent millésime 2015. haut-bergey.fr

Une journée à Bordeaux…

Aller visiter la Cité du Vin. Au-delà de l’architecture spectaculaire, le parcours initiatique est très bien réalisé. Pour tous les âges. laciteduvin.com

Se balader entre la place Georges Clemenceau, le cours de l’Intendance et l’allée de Tourny, dans une architecture typiquement bordelaise.

S’arrêter déjeuner à la brasserie Le Noailles. Une institution du Triangle d’or. lenoailles.fr

Passer la porte de l’antiquaire Viviane Morier. Dernière trouvaille d’Alice ? Une sublime cage à oiseaux du début du siècle dernier, qui trône maintenant à l’entrée des Sources de Caudalie. antiquites-viviane-morier.fr

S’offrir des cannelés de La Toque Cuivrée. Les meilleurs de la ville, croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur. la-toque-cuivree.fr

Se balader dans le quartier Saint-Pierre, hypervivant. Au cœur du Bordeaux historique des Chartrons, avec ses petites ruelles…

Visiter le Musée d’art contemporain (CAPC). Pour ses volumes spectaculaires et sa programmation d’expos toujours réussie. capc-bordeaux.fr

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Avec Mathilde Thomas, la féminité bat son plein

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Chic et écolo, il y a déjà vingt ans que la créatrice des cosmétiques Caudalie a compris la tendance 2018.

Par Catherine Jazdzewski

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Le monde entier suit Mathilde Thomas, les yeux pleins d’admiration devant sa réussite. L’entrepreneuse a fondé l’une des plus prestigieuses marques de cosmétique. Petit flash-back : il y a vingt ans, alors qu’elle finissait ses études de commerce, elle parcourt le vignoble familial avec un professeur de la faculté de pharmacie de Bordeaux. Quand celui-ci évoque le pouvoir bienfaisant du raisin pour la peau, son intuition fait « tilt ». Aussitôt, avec Bertrand, son mari, ils plongent dans l’aventure cosmétique et créent Caudalie. Depuis, c’est zéro échec. Qui ne connaît pas l’Eau de Beauté, le sérum Vinoperfect ou la crème sorbet Vinosource ?

Quand elle habitait à New York, pour expliquer aux New-Yorkaises les valeurs de Caudalie, elle a écrit un livre, The French Beauty Solution, qui a cartonné. Contrairement aux autres marques qui envoient des émissaires, Mathilde s’est expatriée aux États-Unis, puis à Hong Kong, pour y développer elle-même son bébé. Ces séjours lui ont permis de capter l’esprit créatif de ces villes et de les infuser à sa façon dans notre propre culture. Résultat : Caudalie, c’est de la féminité plein pot. Et une fille Caudalie se reconnaît dans la rue à son allure aussi naturelle qu’affirmée.

Demain, c’est déjà aujourd’hui

Le nouvel acolyte de Mathilde, c’est David Sinclair. Surnommé le « gourou de la longévité », il est le généticien de la Harvard Medical School avec lequel elle a développé la nouvelle ligne Premier Cru. David Sinclair a un côté Benjamin Button, qui tient sans doute à son enthousiasme… Elle et lui ont en commun la passion du revestérol, la molécule pilier de tous les soins Caudalie. Celui-ci compose Premier Cru, mais pas seulement. Ce sérum contient un complexe breveté qui booste l’efficacité des autres actifs. On ne prend pas une ride, on conforte et on renforce son capital jeunesse.

Des filles plus jeunes que leur mère

C’est un fait de société. Aujourd’hui, les filles sont plus jeunes que leur mère et leurs grand-mères au même âge. Et là encore, Caudalie y est pour quelque chose. Juste en les écoutant… Quand on est une fille qui fait des crèmes pour les filles, on sait mieux que quiconque ce dont elles ont besoin, ce qui leur manque ou qu’elles aiment… C’est pourquoi, dans chacune de ses boutiques Spa, Mathilde a élaboré des soins ultrapersonnalisés et des diagnostics de peau au scanner. On entre, on analyse sa peau et on repart avec la routine 100 % adaptée à ses besoins.

Ce qu’elles veulent ?

Mathilde a toujours entretenu un rapport d’égale à égale avec ses clientes. Bien plus qu’un label, Caudalie est une philosophie, un art de vivre ancré dans la naturalité. À l’heure où toutes les marques se revendiquent comme écolo, elle a depuis bien longtemps banni tout parabène, huile minérale ou silicone. La vigne se suffit à elle-même… Qui plus est, la cheffe d’entreprise reverse 1 % de son chiffre d’affaires dans des actions écologiques, notamment celles menées par une femme qu’elle admire énormément : Anita Studer, engagée dans la reforestation du Mato Grosso, au Brésil. Chapeau, les filles !

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